Lors de la conférence de clôture de la 7ème édition de Workspace Expo, salon du  mobilier et de l’aménagement des espaces de travail, l’ARSEG réseau professionnel consacré aux  managers de l’Environnement de Travail a présenté quelques-unes des questions majeures qui se posent en matière d’évaluation de la performance des espaces de travail.

 

Lieux de production, d’innovation… et donc de création de valeur, les M² représentent pour l’entreprise des coûts (location, taxes, charges d’exploitation) qui s’estiment à pas moins de 60% des montants consacrés à l’environnement de travail.

Parallèlement, les mesures montrent qu’un poste de travail attitré n’est occupé, en moyenne, que 50 % du temps.

Un constat qui conduit les entreprises à s’interroger sur l’évaluation de la performance des espaces de travail.  Une interrogation à mi-chemin entre la nécessité de maximiser les taux d’occupation et celle de rendre l’espace de travail plus efficient. La modularité des espaces de travail est très logiquement l’une des pistes explorées.

Aux Pays-Bas, certaines sociétés installent un système qui permet de faire remonter les bureaux vers le plafond pour que le lieu de travail se transforme en studio de yoga. Performance de l’entreprise et bien-être des collaborateurs.

Les questions qui se posent :En quoi avec l’espace et les services, j’ai modifié l’état des bénéficiaires ? En quoi les meubles, lesmurs… participent à un travail de qualité ? Au cœur de ces questions, le lien entre performance de l’entreprise et bien-être des collaborateurs.

Les conclusions d’une enquête menée auprès de 26000 collaborateurs de la société Goodwill sur leur perception de leurs espaces de travail ont de leur côté permis de souligner l’importance de facteurs tels que la lumière naturelle ou l’esthétique des espaces.

Le défi est d’arriver à concevoir l’espace physique dans un sens qui supporte de manière naturelle les interactions entre les gens tout en favorisant les performances de l’entreprise.