Le bien-être au travail est une stratégique et une transformation positive des organisations qui permet d’atteindre une performance durable..

Ceux qui pensent que décorer le bureau et installer un Baby-foot au milieu d’une pièce suffit à rendre un travail agréable et durable se trompent !

On a tous en tête ces images des bureaux de la Silicon Valley. Un baby-foot ici, une cantine variée et soignée là, un toboggan pour descendre d’un étage à l’autre quand ce n’est pas une salle de sieste à deux pas du bureau.

A chaque entreprise sa motivation pour vouloir le bonheur de ses salariés. Car, pour que le well-being fonctionne, il faut d’abord… y croire.

Bien sûr, le well-being passe par la mise en place d’un environnement confortable et optimisé mais aussi par des propositions de services facilitant la vie et le bien être des salariés.

Un salarié bien dans son job doit d’abord bénéficier d’un environnement de travail « adapté à ses missions comme à ce qu’il est ». Ainsi, jouer sur une heure d’arrivée plus tardive pour qui souhaite accompagner son enfant à l’école peut constituer un 1er pas vers le well-being. Mais il y a, selon des spécialistes, six axes à ne (surtout) pas négliger :

1. Autonomie : plus l’organisation offre la lattitude d’agir à ses collaborateurs, plus elle leur concède une reconnaissance de leur talent individuel.

2. Connexion : le well-being est une « maladie contagieuse ». Elle a besoin de canaux de communication pour se diffuser.

3. Contribution : chacun doit avoir conscience qu’il apporte une part de la valeur ajoutée dans le travail commandé à l’entreprise.

4. Résultat : le reporting systématique de l’ensemble des buts atteints n’est pas une fin en soi. Ce qui compte c’est d’évoquer les bons indicateurs avec le bon salarié.

5. Mission : Travailler c’est bien, savoir pourquoi c’est mieux. Le manager doit ainsi donner du sens à chaque mission.

6. Confiance en soi : difficile d’être heureux à son poste sans ce sentiment. Se prouver, au quotidien, que l’on est en mesure de remplir la mission confiée permet de conforter l’employé, et donc l’individu.

Ce n’est pas une formule magique, on le rappelle.

D’ailleurs, le travail est-il fait pour rendre heureux ?

Ce n’est certainement pas sa mission première, mais employeur comme employés ont tout à gagner à se montrer bienveillants.

Les générations  Y et Z ont intégré que leur vie active ne pourra se faire dans une seule et même organisation. Et mentalement ils et elles sont prêts à papillonner d’un job à l’autre. Et une organisation même bienveillante n’y changera rien.

Par contre, la société qui prendra soin de ses collaborateurs aura non seulement la satisfaction de les voir arriver avec le sourire, gagner en efficacité mais aussi, certainement, agir par cooptation pour faire entrer au sein de leur groupe les personnes qu’il leur semblerait positif d’intégrer.

Si ce sentiment d’appartenance et de loyauté aux missions et aux valeurs de l’entreprise est ainsi porté, c’est bingo !